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Les 100 jours
25 août 2008

Etape 16, encore la jungle

carte15Profil de l'étape

Calendrier : 10 janvier 2008
Caractéristiques : suite des hostilités amazoniennes


L'aventure continue ! Rappelez-vous... Trois énergumènes dans la jungle péruvienne... L'Homme en vert, les moustiques, la chasse au crocodile... L'excursion réserve encore son lot de surprises.

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Deuxième journée.
Après la pluie, le beau temps revient progressivement... Mais l'heure reste à l'humidité. Les vêtements ne se sont pas remis de la pluie tropicale de la veille et sèchent tant bien que mal sur les poutres de la maison sur pilotis où nous logeons. Dessous, les cochons s'affairent dans la boue.

La pirogue nous mène cette fois-ci à la rencontre inattendue avec une tribu aborigène. La communauté que nous rencontrons ne vit pas là où nous mettons les pieds. Il s'agit d'un village reconstitué, spécialement construit pour ce genre de rencontres... Un bon consensus pour respecter leur intimité, et ne pas nous comporter en conquérants. Eux nous proposent leurs colliers traditionnels (à base de dents de piranhas, de crânes de bébés crocodiles, de carapaces de tortures) tandis qu'en contrepartie, ils nous autorisent à prendre autant de photos que nous souhaitons. Nous nous soumettons aussi au rituel des quelques coups de peinture sur le visage et partageons quelques instants parmi la tribu composée d'un Homme, de femmes et d'enfants.

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Moment ludique de la rencontre : le sage nous propose de souffler dans un bambou propulseur de fléchettes, comme le font (le faisaient) les Amazoniens pour chasser. Le mythe s'écroule cependant lorsqu'il nous avoue que dorénavant, ils utilisent le fusil, bien plus pratique.

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Instant vaisselle

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Des œufs d'on ne sait quoi

Au détour d'une promenade dans la jungle sur des sentiers dessinés à grands coups de machette, nous tombons dans un champ de cannes à sucre, où deux péruviens fabriquent une pirogue sous une chaleur écrasante.

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De retour vers le fleuve...

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Le guide casse l'écorce d'un tronc d'arbre et nous propose un ver blanc en guise de collation. J'ai testé pour vous : l'animal ne proteste pas trop, craque sous la dent, et ne laisse pas un goût inoubliable.

Puis, de retour à la maison... Au menu ce midi : banane, riz et poisson fraîchement pêché dans le fleuve. Rien que pour vos yeux et pour notre estomac.

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Notre guide et son acolyte en profitent aussi pour me demander de soigner leurs bobos. Il faut dire que je trimbale la trousse de premiers secours et que je suis plus ou moins "médecin volontaire désigné d'office". Le premier me montre la très moche écorchure sur son talon, que je désinfecte tant bien que mal, puis entoure d'un superbe bandage qui ne restera pas dans les mémoires. Le second me montre un ongle totalement désintégré. Ne sachant que faire et espérant que l'effet placebo sera efficace, je me contente de lui étaler un peu de... pommade :p

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Le bar du coin, the place2be

Après-midi pêche. Après avoir traversé un village dans lequel nous distribuons quelques bonbons, nous stoppons la barque dans un recoin marécageux. Bouts de poisson à l'hameçon, rapidement les branches en guise de canne à pêche se tendent.

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Bonbons à gogo

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Puis, à quelques encablures de là, nous visitons un village amazonien typique. La place principale, c'est le terrain de foot, juste en face de l'hôpital du coin. La morale s'écrit sur les murs des maisons. Le mensonge et le vol nos détruisent et nous réduisent en esclavage. La vérité et l'honnêteté nous rendent libres et prospères.

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Le crépuscule s'abat sur la jungle.

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Plante carnivore ?

Tandis que les moustiques s'affairent silencieusement au-dessus de l'eau, le soleil rejoint l'horizon et nous offre le spectacle d'un coucher de soleil sur l'Amazone. Notre guide siffle et appelle les dauphins roses, qui nous comblent de quelques apparitions furtives.

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C'est l'heure du bain familial dans des eaux dégueulasses. Mais qu'importe : nous restons sur la terre ferme et prenons de bien jolies photos. Il est des lieux où somme toute, l'on préfère rester touriste.

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Demain, retour à Iquitos pour entamer la descente du Rio Amazonas sur tout son tronçon navigable pour les vapeurs. L'océan atlantique est à 3700 kilomètres et nous attend dans une dizaine de jours.

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Commentaires
L
Le blog semble d'être enlisé dans les marécages de la forêt amazonienne.......espérons que son auteur n'a paq besoin de bouche à bouche........
G
La sarbacane en bambou ne vaut décidément pas le G-36.
A
"Après avoir traversé un village dans lequel nous distribuons quelques bonbons,"<br /> <br /> J'espère au moins que vous les avez mis en garde contre les caries, ces pauvres enfants ! ^^
L
Tintin, le retour!
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