Etape 13, Lima
Lima,
Calendrier : du 31 décembre 2007 au 5 janvier 2008
Caractéristiques : un peu de repos avant l'Amazonie
Ne pas oublier : commencer le traitement antipaludique en prévision des prochaines semaines
Je mets les pieds à Lima à plus de 22h, et débarqué au terminal de bus, je trouve un taxi pour gagner l’hôtel où se
trouvent Raph et Louis, quelques kilomètres plus loin. Les rues sont vides, l’ambiance est glauque. Arriver seul dans
une grande ville la nuit en en connaissant les risques éventuels n’est pas
rassurant. Vigilance.
L’auberge de jeunesse où je
rejoins les deux compères, le "Loki", n’est autre qu’une guesthouse accueillant
des dizaines d’étudiants de tous coins du monde, répartis dans des dortoirs. Dans les couloirs et la salle commune, c'est l'effervescence. Il me faut un peu de temps pour me réhabituer au bruit et à l'ambiance estudiantine, mais rapidement, les évènements me rattrapent et me font oublier les vertus ataraxiques de la cordillères des Andes.
Ce soir, c'est Saint Sylvestre. Louis, Raph et moi privilégions une boîte de nuit sur le bord de mer de Miraflores.
Nous passons 5 jours à Lima. On ne peut pas dire qu'en soit, la ville soit intéressante. Morne, elle n'invite pas vraiment à la flânerie, tandis que le ciel bleu des jours de beau temps est constamment caché par un énorme nuage de pollution... L'avantage est le ciel rose des fins de journées, qui vient curieusement embellir la ville.
Miraflores, le quartier de notre hôtel, rassemble une bonne partie de la classe riche dans des bâtiments sans charmes décorés d'enseignes McDo, Burger King, Pizza Hut... On pourrait être dans une banale ville américaine, il n'y aurait pas de grandes différences. C'est insipide, et s'il s'agit du quartier le plus sûr, on tourne vite en rond.
Le centre historique, seule véritable curiosité de la ville, est un curieux mélange d'architecture coloniale, de bâtiments néo-classiques et d'Art Nouveau... S'il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, on reste cependant frappés par son état de dégradation.
En voici un qui ne se fait pas de cheveux blancs
Il suffit de traverser le fleuve : changement de décor.
Pour le reste, Lima est une ville triste, hypertrophiée, un bordel mieux organisé que La Paz, mais pour nous moins charmant. Il n'y a pas grand chose à voir, et de toute façon ici, s'éloigner = se mettre en danger (comme la fois où des gens nous ont déconseillé de continuer lorsque nous nous dirigions vers le port maritime de Callao). Ne pas se sentir libre dans ses déplacements finit par en être frustrant et pesant.
Malgré tout, Lima reste une étape des 100 Jours à part entière... Elle marque la fin de notre périple en Cordillère des Andes... et n'avoir rien à faire à du bon. Comme chercher les petits détails qui tuent.